Vendredi 7 février. Sera-t-elle aussi belle ?
Départ à 19h00 de la Salle Polyvalente pour le col des Guérins munis de raquettes à neige. La soupe à l’oignon sera servie au retour au 486, rue du Petit Bois.
La vie associative dans un village perché
Départ à 19h00 de la Salle Polyvalente pour le col des Guérins munis de raquettes à neige. La soupe à l’oignon sera servie au retour au 486, rue du Petit Bois.
La salle des mariages de la Mairie accueillait cette réunion « statutaire » de l’Association pour conclure l’année 2019, riche comme jamais.
Les compte-rendus :
Dimanche 12 janvier :
Céüsette au clair de la Lune
La Manche de Céüse.
Ah Ceûse, nostagie des skieurs orphelins… Arrivés vers 10h à la Sapie, 11 paires de raquettes sont attachées sur 11 sacs à dos eux-mêmes fixés sur 11 randonneurs pelleautiards. 7 femmes et 4 hommes : la parité est respectée puisque un homme averti en vaut 2! Ils grimpent la piste avec une petite larme émue à la vue du tire-fesses sans perches et la cabane : guichet des forfaits en papier et buvette. Direction La Manche. La neige est vieille, dure, inutile de chausser les raquettes. De temps en temps un arrêt pour écouter le silence, admirer le paysage, boire un coup et reformer le groupe. Arrivés à la crête (Nicole en tête suivi de Catherine et Sylvie) les perce-neige sont à l’accueil et même un crocus ! Là, Guy nous explique comment ont été posées les clôtures pour empêcher le bétail de son beau-frère de faire du « Base-Jump »… Après un pique-nique partagé (le cake de Patrick, les chouquettes de Séverine, le café d’Alain, les 2 pommes de Babeth) commence la descente du retour. En haut de Miane la neige est tant dure que tout le monde descend sur les fesses. Les souvenirs affluent : la grosse cabine sur chenilles menant les skieurs à Aiguebelle, le téleski des Marseiilais qui décollait au départ même les plus costauds, la bonne odeur de gasoil dans la file d’attente. En haut de Miane dans la forêt pour rejoindre notre parking, Alain nous montre un arbre remarquable : un Pin Candélabre : immense, majestueux, discret. Arrivés aux voitures, nous mettons les raquettes dans les coffres. elles se sont bien reposées, ont profitées bon air, certaines ont même pris un coup de soleil …
Le Col du Tat en Dévoluy :
Les voitures sont laissées à la cabane de ski de fond de la Joue. Nous ne sommes que 8. Les raquettes sont restées dans les coffres : la neige est lacérée de grandes griffures herbeuses. Les ruisseaux coulent à « donf’ » De petits tas de terre prouvent que les taupes sont réveillées ! Dans cette pâture nous ne sommes pas seuls … Des vacanciers promènent leur chien ou leurs enfants. Un groupe de jeunes femmes toutes « gaîtes » entourent l’une d’elles vêtue d’un tutu violet (un enterrement de vie de jeune fille ?) Un groupe s’obstine à « raquetter » sur terre, cailloux, neige aussi. Des photographes mitraillent le panorama mais la lumière déjà crue estompe les nuances de la neige : rosée, bleutée, grisée … Pourtant dans notre petite bande, ce n’est pas la joie. Le « Coronamerde » rôde dans nos conversations. Au col heureusement, le silence, la beauté du paysage et le pique-nique nous font du bien;. A l’arrivée à SuperD, le contraste est saisissant entre le monde en terrasse et les quelques skieurs. Les uns prennent le soleil alignés comme des sardines (à lunettes) sur l’étalage d’un poissonnier, les autres errent en zig-zag plus ou moins sportifs . Franchement l’ambiance est bizarre. Vers 15 heures, la navette nous ramène à notre départ. On se quitte avec un « A bientôt, prenez soin de vous, prenez soin des autres. » Babeth