Affluence record !
La salle des mariages de la Mairie accueillait cette réunion « statutaire » de l’Association pour conclure l’année 2019, riche comme jamais.



Les compte-rendus :
La vie associative dans un village perché
La salle des mariages de la Mairie accueillait cette réunion « statutaire » de l’Association pour conclure l’année 2019, riche comme jamais.
Les compte-rendus :
Dimanche 12 janvier :
Céüsette au clair de la Lune
La Manche de Céüse.
Ah Ceûse, nostagie des skieurs orphelins… Arrivés vers 10h à la Sapie, 11 paires de raquettes sont attachées sur 11 sacs à dos eux-mêmes fixés sur 11 randonneurs pelleautiards. 7 femmes et 4 hommes : la parité est respectée puisque un homme averti en vaut 2! Ils grimpent la piste avec une petite larme émue à la vue du tire-fesses sans perches et la cabane : guichet des forfaits en papier et buvette. Direction La Manche. La neige est vieille, dure, inutile de chausser les raquettes. De temps en temps un arrêt pour écouter le silence, admirer le paysage, boire un coup et reformer le groupe. Arrivés à la crête (Nicole en tête suivi de Catherine et Sylvie) les perce-neige sont à l’accueil et même un crocus ! Là, Guy nous explique comment ont été posées les clôtures pour empêcher le bétail de son beau-frère de faire du « Base-Jump »… Après un pique-nique partagé (le cake de Patrick, les chouquettes de Séverine, le café d’Alain, les 2 pommes de Babeth) commence la descente du retour. En haut de Miane la neige est tant dure que tout le monde descend sur les fesses. Les souvenirs affluent : la grosse cabine sur chenilles menant les skieurs à Aiguebelle, le téleski des Marseiilais qui décollait au départ même les plus costauds, la bonne odeur de gasoil dans la file d’attente. En haut de Miane dans la forêt pour rejoindre notre parking, Alain nous montre un arbre remarquable : un Pin Candélabre : immense, majestueux, discret. Arrivés aux voitures, nous mettons les raquettes dans les coffres. elles se sont bien reposées, ont profitées bon air, certaines ont même pris un coup de soleil …
Le Col du Tat en Dévoluy :
Les voitures sont laissées à la cabane de ski de fond de la Joue. Nous ne sommes que 8. Les raquettes sont restées dans les coffres : la neige est lacérée de grandes griffures herbeuses. Les ruisseaux coulent à « donf’ » De petits tas de terre prouvent que les taupes sont réveillées ! Dans cette pâture nous ne sommes pas seuls … Des vacanciers promènent leur chien ou leurs enfants. Un groupe de jeunes femmes toutes « gaîtes » entourent l’une d’elles vêtue d’un tutu violet (un enterrement de vie de jeune fille ?) Un groupe s’obstine à « raquetter » sur terre, cailloux, neige aussi. Des photographes mitraillent le panorama mais la lumière déjà crue estompe les nuances de la neige : rosée, bleutée, grisée … Pourtant dans notre petite bande, ce n’est pas la joie. Le « Coronamerde » rôde dans nos conversations. Au col heureusement, le silence, la beauté du paysage et le pique-nique nous font du bien;. A l’arrivée à SuperD, le contraste est saisissant entre le monde en terrasse et les quelques skieurs. Les uns prennent le soleil alignés comme des sardines (à lunettes) sur l’étalage d’un poissonnier, les autres errent en zig-zag plus ou moins sportifs . Franchement l’ambiance est bizarre. Vers 15 heures, la navette nous ramène à notre départ. On se quitte avec un « A bientôt, prenez soin de vous, prenez soin des autres. » Babeth
Vos commentaires sont les bienvenus !
… nous nous sommes lancés sur le chemin du lac du Lauzon. Mais Rémi a eu la délicatesse de transporter dans son sac à dos….un parasol pour les intolérants au soleil(il s’est avéré qu’il y avait surtout des intolérantes). Nous avons profité des dernières fleurs de rhododendron mais également des lys orangés et martagons. Par contre nous ne nous sommes pas risqués à nous baigner dans les eaux fraîches du lac. Une vue magnifique aussi bien sur le chalet du Gioberney en contrebas que vers le refuge de Vallonpierre, du Pigonnier et bien sur les Rouis. En conclusion , le Gioberney : on a toujours envie d’y aller et d’y retourner !!! Nicole Bonnardel
Nicole a proposé à ceux qui n’étaient pas en vacances une randonnée au départ de Saint Michel de Chaillol : le col du Vialet d’où les participants ont pu découvrir de splendides panoramas sur la vallée du Champsaur.
En aller/retour, durée : 4h environ, dénivellé : 700m
Queyras, Arvieux, les cabanes de Clapeyto, des mots qui font rêver. Paturages, fleurs, troupeaux, marmottes ( limite Alex Hugo … ). Brunissard : terminus de l’étape confortable dans les voitures. Ciel chargé gris foncé, nous montons dans la forêt : la lumière décroit ( limite Petit Poucet ). Sortis dans les alpages, le site est grandiose : des sommets déchiquetés nous entourent, on se sent à la fois protégés et menacés ( limite Le Seigneur des Anneaux). Les pelouses ravissent nos pieds et nos yeux du jaune ocre au vert profond ( limite Heidi ). Nous voici devant notre chalet blotti parmi d’autres : en ruines, bien restaurés ou trop bien rénovés (limite La Petite Maison dans la Prairie) Le nôtre est rustique. Une petite cuisine avec cheminée, eau courante et WC (très important) , à l’étage un dortoir où s’alignent des lits étroits en fer (limite Les Choristes) Heureusement le soir c’est fondue savoyarde très conviviale ( limite Les Bronzés font du Ski ). Nuit sans ronflement ! Dimanche rando sous la pluie jusqu’au lac du Néal. Nous partîmes à 7, seulement 4 l’atteindrons… (limite Les Randonneurs ). De retour au chalet un gros casse-croûte au chaud nous ravigotte ( limite La Grande Bouffe ). Un petit gros coup de rangement et nos carrosses nous emportent vers la capitale. Même sous la pluie le Queyras ça vaut le coup. Merci à Aurore et à Marc. ( Babeth )