Jusqu’où aller !
Les Randos 2021 …
… reprennent le deuxième jour du printemps.
Que cela fait du bien d’être en pleine nature : loin des contraintes et de notre « ami viral » …. Partis de la Chapelle de Sauveterre, nous papotons tout en cheminant à travers la forêt. Un groupe de pelleautiards en VTT nous dépasse : échange de moults salutations et encouragements. Chaque éclaircie entre les arbres nous offre d’extraordinaires panoramas : au Sud la vallée de la Durance, à l’Ouest celle du Buëch, à l’Est le bassin Gapençais et au Nord notre chemin ! Tout autour de nous des violettes (violet!), des hellébores (vert tendre), des hépatiques (bleu), des primevères (jaune), des anémones en bouton (poilues !) que de couleur et ce n’est que le deuxième jour du printemps (mais les plantes n’ont pas besoin de consulter le calendrier.) Bientôt notre estomac sonne l’appel du pique-nique. sur un « bombé » bien ensoleillé, nous nous installons. AAAH PROFITONS … Au retour, un petit torrent nous ramène quasiment à notre point de départ. Déjà certains se projettent : 15 heures à la maison : sieste dans le canapé du salon. A la reviste !
et se poursuivent les premiers jours de l’été.
à Dormillouse

Le temps est incertain mais l’appel de la montagne est le plus fort !!! Départ de la salle polyvalente à 8h15. La route jusqu’à Freissinière est longue et pentue sur les derniers kilomètres, mais arrivée au point de vue le panorama sur le lac de Savines est imprenable🤩, la journée s’annonce bien. Après avoir fait un brin de causette, mis les chaussures et s’être harnaché de nos sacs à dos débordants de victuailles (des fois que nous décidions de passer une semaine au hameau…) il est 10h et nous voilà partis ! Nous empruntons le sentier d’hiver pour faire notre petite ascension. Des fleurs, des couleurs, un peu de brume et des cascades sont un ravissement pour nos yeux. Le sentier monte, monte… sans discontinuer, mais notre bonne humeur et nos rires sont de bons compagnons. Nous avons une pensée sur la vie que devait mener les hommes et femmes qui vivaient là-haut autrefois… La rudesse de l’accès devait occasionner bien des difficultés!! Nous arrivons à 11h30 aux premières maisons avec une petite ondée qui nous mouille. Nous constatons que bon nombre de vieilles demeures sont en cours de réhabilitation, un gîte de grand standing devrait accueillir ses premiers clients à l’automne 2022. Nous continuons notre chemin en quête d’un abri pour partager un bout de pain et c’est avec gentillesse que M. Reymond Patrick nous ouvre les portes de sa maison pour que nous puissions prendre notre repas au sec. Les panses remplies et les gosiers bien rincés, nous prenons la descente par le sentier d’été. Le chemin est plus large et plus régulier mais les lys, les géraniums sauvages et une multitude d’autres fleurs sont toujours à nos côtés. Il est 14h30 les voitures sont toujours là nous rentrons pour voir les derniers kilomètres du tour de France, assis confortablement dans le canapé !
Texte et photos : Séverine Rambaud



Jusqu’à l’équinoxe d’automne …
Au Piolit le 19 septembre
« Il est bien connu que la pluie du matin n’arrête pas le pelleautiard, et sous la houlette de Patrick nous étions à 9h au départ de la Forêt du Sapet pour découvrir le Piolit. Aprés avoir cheminé dans la forèt puis traversé quelques passages techniques dont un équipé d’une corde à noeuds (je vous le dis rien ne nous a arrêté!!) nous sommes arrivés au belvédère ou nous avons profité du trés beau panorama sur le Lac de Serre Ponçon et sa vallée. Quant au Piolit il s’est fait désiré enveloppé dans un brouillard bien dense!!! En résumé une trés belle ballade fraiche par la température mais chaleureuse par l’ambiance. »
Nicole Bonnardel


et pendant l’été indien
Entre deux baies du lac de Serre Ponçon le 24 octobre
Dimanche 9h devant la salle Poly. Nous ne sommes que 5 ! Un petit tarot ? Non ! Vu le soleil et le grand ciel bleu : va pour la balade. Plage de la baie St Michel, Nicole en tête, nous voilà partis. Moult grimpettes (le coeur cogne) et autant de descentes (les genoux grincent) se succèdent. Sans oublier ce petits vallon bien raide avec au fond un ruisseau bien bouillasseux … De petits bobos vite oubliés devant la beauté et la variétés des paysages. Du belvédère des Curates on reconnait le Grand Morgon, les aiguilles de Chabrière, le pont de Savines, la chapelle St Michel. Et ces forêts aux couleurs flamboyantes : on en prend plein les yeux. Parvenus à Chanteloube, on pique- nique (enfin) sur la plage, aves vue sur le viaduc pas complètement immergé. Oh le bruit des vaguelettes : on se croirait à la mer. Le retour : re-montées et re-descentes : comme le Grand Huit en moins rapide et sans l’envie de vomir à l’arrivée ! Avec un petit kg de sanguins Nicole et Guy ont su allier l’utile à l’agréable…



Photos : Noëlle Ameil
Le boudin 2021 …
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Merci Michèle !
pour tout !
Tout ton investissement au sein de la vie associative de ton village que ces quelques images traduisent.








… l’animation pour les enfants des jeux de la fête votive, l’épluchage des oignons où nous pleurions ensemble, …
Geneviève AUBRY fait aussi référence à d’autres actions, autour de ton lac :
Nathalie Vincent me pardonnera de la citer à ton sujet : « Quelle chance nous avons eu de la rencontrer et côtoyer. Pour ma part je garderai effectivement de Michèle cette belle énergie communicative et sa belle générosité de cœur. Repose en paix chère Michèle »
Pour une vie associative, sportive, culturelle, amicale …
retrouvée en 2021
Ces pigeons regroupés sur un toit, sur la neige de fin d’année 2020 semblent anticiper le retour à une vie collective normale avec un virus enfin maîtrisé.
Au « Petit Bois » le 4 septembre …
… Une fête des voisins décalée en « distanciation physique » et respect des consignes sanitaires.

Le « Pain des Moines » 2020
Fidèle au rendez-vous du premier Dimanche de Septembre


Merci Raymonde !
Pour ton implication dans la vie associative de ton village.
Tu n’apparais pas sur cette photo mais elle témoigne de ton engagement pour les « TERATHLONS ». A l’occasion du dixième, le 7 juillet 1996, tu avais mis à l’abri, chez toi, le repas des bénévoles. Cela complétait toutes les journées de démarchage pour la plaquette publicitaire de l’épreuve.
Le souvenir de ta jovialité lors des séances d’épluchage restera toujours en nos cœurs.
Les Randos reprennent
Les randos post confinement ont repris le Dimanche 14 juin
La sortie était initialement prévue à Crigne mais les pluies abondantes de la veille nous ont découragé et nous avons opté pour les Gorges du Riou/Jubéo.
Nous sommes partis de Saint Genis, petit village coquettement et bénévolement entretenu par les habitants. Sur le chemin nous avons découvert le mono câble fixe (restauré par Pierre Para) qui permettait le transport du bois.
Plus loin nous avons été tentés par la baignade à la plage du Riou mais finalement non !!!
Aprés le pique nique à Jubéo nous sommes rentrés « à la chaude » à Saint Genis.


Dimanche 25 octobre : Hameau de Méollion
La balade des cascades et des cascadelles … Elles partent à quatre et reviendront de même. Au village des Borels en Champoléon, elles quittent leur masque et leur carrosse bleu. Il fait beau mais frisquet. Le ciel est bleu, les oiseaux chantent, les randonneuses bavardent. le chemin monte doucement le long du torrent. La forêt est orange de hêtres et de frênes, jaune de mélèzes et verte d’épicéas. Elles traversent des gués bien mouillés et bien glissants. A mi-chemin une magnifique cascade cabriole du haut des rochers et vient les caresser de ses embruns. Les crottes de brebis et les petits cailloux roulent sous les chaussures. Proche du hameau, un câble tendu au-dessus du torrent permet au berger d’acheminer du matériel : un panneau interdit de s’en servir pour traverser ! Ultime gué : deux gamins et leur grand-père le passent allègrement. A leur tour elles tâtonnent les pierres ruisselantes et déplacent prudemment leurs pieds. Au hameau il y a du monde (dimanche et vacances) . Une maison affiche « refuge possible », curieuses elles ouvrent les portes et dérangent un homme qui dormait … Devant la maison du berger une table et deux bancs ni verticaux ni horizontaux conviennent pour le pique-nique et la distanciation sociale. Des voiles de nuages apparaissent. Rassasiées de nourriture et de beauté alpestre, elles s’en retournent. C’est un ciel plombé qui les accompagnent. Il est à peine 14h.



